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Est née à Puebla au Mexique. Elle reçoit de sa mère ses premières leçons de piano. Plutôt autodidacte dans sa jeunesse, Cecilia Soria a puisé son inspiration dans les rencontres significatives avec les musiciens de tous horizons qu’elle a eu l’occasion de côtoyer. Cecilia Soria a participé à des concours au Mexique et en Amérique Latine, a des nombreuses Masterclass au Mexique et en Europe et possède une solide formation en tant que soliste, en musique de chambre, accompagnement au piano et pédagogie.

Cecilia Soria étudie et diffuse la musique mexicaine pour piano du XXème siècle et enregistre les six premières sonates pour piano du compositeur mexicain Federico Ibarra Groth chez Doron en 2005. Un autre disque avait paru en 2001 chez VDE Gallo, avec des œuvres de Schubert et Schumann.

Cecilia Soria a également consacré une bonne partie de son temps à l’enseignement à des élèves de tout âge, d’abord au Mexique dans les années 80 et ensuite à Genève entre 1992 et 2010. Durant les années 1994 et 1995 elle a mené une intense activité en tant que pianiste et organisatrice dans le cadre du mouvement « Musique Espérance » afin d’apporter de la musique dans des lieux marginalisés au Mexique, banlieues, prisons, foyers pour enfants et pour personnes âgées.

Cecilia Soria est appréciée par la qualité, la sensibilité, la passion et l’authenticité qui émanent de son jeu faisant de ses apparitions publiques des moments d’une rare intensité.

Au courant des années 2000, Cecilia Soria a cultivé d’autres passions et a complété à Genève la formation pour devenir psychothérapeute. Elle partage aujourd’hui son temps entre la pratique du piano et l’exercice de cette profession.

INFORMATIONS

Concours

 

Cecilia Soria a remporté trois premiers prix de piano dans les concours nationaux mexicains des villes de Puebla (1980), Monterrey (1986) et Toluca (1989), où elle a aussi remporté le prix spécial de la meilleure interprétation de la musique du compositeur mexicain Ramón Serratos. Cette même année, au Venezuela, elle a été finaliste du Concurso Latinoamericano de Piano “Teresa Carreño”, et elle a été sélectionnée pour jouer comme soliste de l’Orchestre Symphonique de Maracaibo lors du concert des lauréats.

 

Masterclass 

 

De 1983 à 1999 Cecilia Soria a participé aux Master classes de Jörg Demus (México), Lev Vlasenco (Santander Espagne), Joaquín Soriano (Santander Espagne), Bernard Flavigny (México), France Clidat (México), Michel Block (Morelos, México), Kurt Redel (México), Michel Davidson (Rotterdam, Pays Bas), Edith Fischer (Bilbao, Espagne et Blonay, Suisse), Gyorgy Sébök (Ernen, Suisse), Gui-Michel Caillat (Villecroze, France) et Eugen Indjic (Genève).

 

Formation

 

En 1984 elle obtient le Diplôme de professeur de piano au Conservatoire de Puebla et en 1988 une Licence de piano avec mention honorifique dans la classe de Guadalupe Parrondo à l’école de perfectionnement Ollin Yoliztli de Mexico City.

La Société Suisse de Pédagogie Musicale lui décerne en 1994 le Diplôme de virtuosité avec félicitations du Jury. Suivent un Premier prix de musique de chambre du Conservatoire de musique de Genève en formation trio avec piano dans la classe de Gui-Michel Caillat et le Diplôme professionnel avec mention “excellent” de l’Institut musical européen de Besançon en 1998. En 2001 Cecilia Soria obtient le Diplôme d’enseignement à l’Institut Ribaupierre de Lausanne, puis le Certificat d’accompagnement de chanteurs du Conservatoire populaire de Genève dans la classe de Sylviane Baillif en 2004. En 2020 Cecilia Soria a obtenu un certificat d’études avancées en musique de chambre, formation duo de pianos dans la classe de Gui-Michel Caillat à la Haute école de Musique de Genève.

 

Expérience professionnelle

 Entre 1983 et 1992 Cecilia Soria a occupé les postes de professeur de piano et d’accompagnatrice du chœur au Conservatoire de musique de Puebla, de professeur de solfège et d’appréciation musicale à l’école de musique de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, de professeur assistant de piano à l’école de perfectionnement Ollin Yoliztli  à México et de pianiste accompagnatrice dans les classes de chant, violon et alto au Conservatoire National de Musique de Mexico. Dans la période allant de 1992 à 2010 Cecilia Soria a enseigné le piano à Genève à des élèves de tout âge.

CRITIQUES

Éblouissante Cecilia Soria

« …. Artiste d’origine mexicaine, Cecilia Soria met toute sa fougue, tout son génie au service de la musique. En osmose totale avec les œuvres présentées, la pianiste ne dit aucun mot pendant le concert, mais nul besoin de parole quand l’interprétation est aussi riche. La musique parle d’elle-même et n’est-ce pas le signe d’une très grande artiste que de s’effacer derrière son art ?  Dans la salle le silence est absolu, l’attention des spectateurs -subjugués par la puissance du jeu- intense. Pianiste passionnée et généreuse…»

Rebillard, Le pays Gessien, mars 1999

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« Nature généreuse, ardente, elle communique d’emblée à son public une intensité expressive qui témoigne de la profondeur de sa pensée musicale et d’une vitalité rythmique qui soulève l’enthousiasme. Cecilia Soria a été bouleversante ».

Jacques Aubert, septembre 1998

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Les sonates pour piano d’IBARRA

« La pianiste mexicaine Cecilia Soria, qui mène à Genève une carrière d’enseignante et concertiste, a gravé les six sonates de son compatriote Federico Ibarra, né en 1946, figure musicale éminente de la vie musicale locale. Ne se réclamant ni de l’avant-garde, ni de la post-modernité minimaliste ou autre, Ibarra cultive un langage convenant à son tempérament sensible. Une écriture pianistique claire, quelquefois percutante, a assimilé les apports de Prokofiev et Bartók. Des motifs resserrés, tournant sur quelques notes, se dispersent sur un large espace sonore. Ces morceaux brillants exigent beaucoup de leur interprète : Cecilia Soria les sert avec brio ».

J. Viret, Revue musicale suisse.

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« … Cecilia Soria est l’une des interprètes dont le Mexique peut être fier, son professionnalisme, sa dédication, son sérieux -dont elle fait preuve dans chacun de ses projets – en plus de la maîtrise technique et son talent sont à l’origine du succès dans ses présentations, succès dont j’ai pu être le témoin.

J’ai eu l’occasion de travailler avec elle durant la préparation de mes œuvres et j’ai apprécié la simplicité du contact, sa grande ouverture à prendre en considération des avis divers et la manière comment Cecilia Soria met à l’œuvre son talent pour rendre ses interprétations le plus proche de l’intention du compositeur. Enfin, j’aimerais saluer la valeur et le courage des interprètes tels que Cecilia Soria à faire connaître les œuvres nationales dans d’autres pays avec de si magnifiques résultats ».

Federico Ibarra Groth, Mexico, mai 2004

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« Depuis des années je vais aux concerts de Cecilia Soria avec grand plaisir. Que ce soit seule ou en musique de chambre, j’apprécie sa sensibilité, son toucher, son intelligence du texte, sa respiration… Toutes qualités qui font que je l’écoute avec un vrai bonheur. Sa virtuosité est au service du texte, et non dominante. L’annonce de tout nouveau concert de Cecilia est une réjouissance pour moi, un moment de bien-être, vrai, authentique ».

Jacqueline Guhl, pianiste, Genève février 2018

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« Cecilia Soria nous exprime un grand sens de la poésie et tout en maîtrisant la complexité technique des pièces, nous restitue largement la part du rêve. Cecilia Soria, alliant ainsi l’ardeur à la délicatesse, une magnifique technique à une intelligente subtilité, réussit à aborder avec bonheur les partitions les plus exigeantes ».

Eve-Marie Gérard, pianiste, Paris, juin 1999.

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Cecilia Soria ou le bonheur de jouer

« Une remarquable réussite- si l’on excepte la version par trop appliquée de deux Impromptus de Schubert.

La sonorité est belle et pleine ; la force, résolument contrôlée, les attaques franches, le toucher souple. L’exécution de la Wanderer Fantaisie – son allant- sa jeunesse – sa simplicité – révélait une intelligence intuitive de cette œuvre pourtant complexe dont la traduction devenait dès lors d’une parfaite compréhension.

L’éclairage adopté pour les Goyescas -un peu expressionniste, tranchant des ombres et des lumières rendait enfin justice – après tant d’interprétations maniérées – à l’envoûtant dialogue de La Jeune Fille et le Rossignol et à l’austère beauté de la Ballade de l’Amour et de la Mort. La Danse Andalouse (donnée en bis), prise sur un tempo assez vif, se gardait avec bonheur de toute inflexion sentimentale.

Le final fut éblouissant : la pianiste donna de la 3ème sonate de Prokofiev une interprétation si jeune, si naturellement dynamique qu’on aurait pensé que l’œuvre avait été spécialement composée à son intention ! Et puis cette chaleur communicative…

Le public ne s’y trompe pas : le bonheur qui le saisit à l’écoute de Cecilia Soria provient sans doute du bonheur qu’elle-même éprouve à jouer ».

Philippe MOUGEOT, ex-critique à « Harmonie Diapason », rédacteur à EMI Music France, Virgin Classics, Paris, 1999

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« Nombreux sont ceux pour qui le récital de la pianiste Cecilia Soria aura été un moment privilégié. Elle nous a séduit par la sensibilité d’une nature ardente qui sert la musique avec ferveur mais aussi par la détermination qui conduit son jeu.

Un programme Schubert, Granados, Prokofieff nous a fait découvrir trois aspects d’un talent multiple.

Une approche intériorisée, mais très parlante de deux Impromptus de Schubert précédait l’interprétation de la Fantaisie Wanderer du même auteur. Cecilia Soria imposa avec vaillance les pages des mouvements extrêmes qui offrirent un cadre idéal aux variations du lied dont l’œuvre porte le nom, ainsi qu’à l’allegro bondissant qui leur fait suite, l’ensemble prenant sous se doigts sa réelle dimension poétique.

C’est une tout autre lumière qui vint éclairer les deux extraits des Goyescas de Granados qui, précédés d’une Orientale charmeuse et émouvante, ouvrait la deuxième partie du programme.

Avec La Maja et le Rossignol, Cecilia Soria nous conta les plaintes de cette jeune-fille qui se confie à un oiseau, suivant avec tendresse son chant bouleversant, le colorant de toutes les nuances de sa riche palette sonore. Elle nous tint ensuite en haleine avec la merveilleuse Ballade de l’Amour et de la Mort dont la diversité du style rhapsodique et l’écriture virtuose exigent de l’interprète autant de souffle que d’intelligence musicale pour en réaliser l’unité.

Une éblouissante troisième sonate de Prokofieff apporta à ce récital sa conclusion en forme de feu d’artifice, enthousiasmant un public aussi ému par la douce cantilène enfantine de l’épisode central, qu’exalté par la fougue de son allegro tempestoso. En guise d’au revoir, Cecilia nous fit le cadeau de deux bis, dont le merveilleux Prélude en do de Prokofieff délicieusement ciselé.

Nous souhaitons bon vent à la carrière de Cecilia Soria. Elle est de ceux à qui l’on peut faire confiance et dont on attend beaucoup ».

Charles HERVÉ, Paris, avril 1999

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Un accueil enthousiaste du public pour la pianiste mexicaine Cecilia Soria

« Mettant son talent au profit de « Musique Espérance, ouvre au service des droits de l’homme, de la Paix et de la Jeunesse, fondée en 1982 par le célèbre pianiste argentin Miguel Angel Estrella, Cecilia Soria sait faire oublier ses facilités techniques, laissant s’épanouir une compréhension exceptionnelle de la phrase musicale, toujours avec sensibilité et clarté.

Tour à tour sobre et heureuse avec le Concerto Italien de J. S. Bach, sachant ensuite offrir toute l’intimité et la richesse orchestrale de la Sonate Op. 110 de Beethoven, Cecilia Soria montra toute la finesse et l’élégance dont son toucher est capable pour interpréter des pages écrites sous le nom de Goyescas par E. Granados, l’année même de sa tragique disparition. Enfin, elle sût conquérir le public avec une sonate de S. Prokofiev pleine d’accents rythmiques et colorés.

Très belle soirée à la découverte d’une musicienne accomplie mettant son art au service du cœur ».

Jean-Pierre GOUNOD, Nyon, décembre 1998

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« On a découvert une riche personnalité, étayée par un travail en profondeur et au service d’une nature chaleureuse. Cecilia Soria nous a montré que la magie de l’art pianistique existe, lorsqu’on en a la vocation ».

SINTESIS, Puebla México, septembre 1994

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« Cecilia Soria s’exprime à travers la musique avec une immense sensibilité. Elle est sans doute aucun une femme talentueuse, guidée par un esprit créatif, vif et intense ».

EL SOL, Puebla, México, septembre 1994

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« Cecilia Soria a surpris le public avec son interprétation du 3ème concerto pour piano et orchestre de Beethoven : style, émotion et maîtrise de l’instrument ».

CLARIDADES, México D.F. mars 1988

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« Cecilia Soria réunit autant de musicalité que d’énergie. Elle possède une brillant technique et montre une profonde sensibilité dans les œuvres qu’elle interprète. Elle ne se contente pas d’exécuter : elle chante, nuance, peint et fait preuve d’un toucher très équilibré ».

El PORVENIR, Monterrey N.L. octobre 1986

 

 

 

LIENS DIVERS

Cecilia Soria est membre de :

Fédération suisse de psychologues FSP :

https://www.psychologie.ch/fr

Association genevoise des psychologues AGpsy :

https://agpsy.ch

Association genevoise de thérapies familiales AGTF :

https://www.agtf.ch/

Association Musique et Vie

https://musique-vie.ch/

 

Cecilia Soria soutient « El refugio de Monty », refuge pour animaux maltraités au Mexique situé dans sa ville natale.

https://www.facebook.com/ElRefugiodeMonty

https://www.youtube.com/watch?v=GGY3C7G9uVY

https://elpopular.mx/ciudadania-y-gobierno/2022/08/15/dia-refugio-perritos-refugio-monty

 

CONTACT

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